Ouvert du Lundi au Vendredi de 8h30 à 20h et certains Samedis de 9h à 13h

Ostéopathe Adultes

Urgences (lumbagos, torticolis ...)

Lorsque l’on pense à l’ostéopathie pour les adultes, on pense souvent aux petites urgences du quotidien comme les lumbagos ou les torticolis. Ces maux aigus sont en effet très douloureux, et la prise en charge ostéopathique, après un diagnostic différentiel rigoureux, permet d’en atténuer rapidement l’intensité et la durée. Ils sont dus à des contractures musculaires aiguës qui s’installent brutalement, soit en réponse à un micro-traumatisme (mauvaise position, geste inapproprié…), soit parce que de nombreuses compensations mécaniques s’étaient accumulées dans la zone et que son adaptation a été prise en défaut. Le travail de l’ostéopathe consiste donc d’une part à diminuer la contracture musculaire pour diminuer la douleur et les phénomènes inflammatoires locaux qui en découlent, mais aussi à comprendre pourquoi elle s’est installée et ce qu’il faut donc « débloquer » pour la faire céder et donc éviter qu’elle ne revienne à la moindre sollicitation.

Douleurs chroniques

Les douleurs rachidiennes (lombalgies, cervicalgies) chroniques, si elles ne sont pas dues à une maladie organique ont souvent une origine mécanique et fonctionnelle. Cela signifie que le dos n’arrive plus à fonctionner de façon optimale : certaines vertèbres ne bougent plus normalement, des chaînes musculaires se contractent à mauvais escient et deviennent donc douloureuses, les tissus de soutien (ligament, fasciae, disques intervertébraux…) perdent leur visco-élasticité physiologique et sécrètent des protéines de l’inflammation… C’est souvent une cascade de réactions qui nécessite un regard global pour restaurer une mobilité normale, redonner une posture adaptée et ainsi diminuer les nombreux phénomènes locaux symptomatiques. Ce regard global, qui va également s’intéresser à l’aspect viscéral, aux appuis plantaires, à la posture du crâne et de la mâchoire, à l’occulomotricité, au mode de vie ; est la spécificité de l’ostéopathie. Il ne remplace pas les soins de rééducation, de réathlétisation éventuels, les étirements ou la physiothérapie. L’ostéopathie est donc complémentaire de la kinésithérapie. Je travaille fréquemment avec des kinés qui m’adressent leurs patients pour un avis ou à qui j’envoie les miens pour une prise en charge spécifique. La pluridisciplinarité est un atout majeur !

Traumatismes, chocs, accidents ...

Les traumatismes et leurs suites (« cou du lapin », fractures, entorses, coccycx, chutes importantes, accidents de la voie publique…) peuvent nécessiter des compensations importantes : tant que la douleur sera présente, votre système nerveux va modifier vos appuis, votre façon de réaliser les gestes de la vie quotidienne pour « épargner » la zone qui a été lésée. Il en va de même si vous avez une immobilisation. On dit que le système nerveux est sensibilisé, c’est à dire qu’il va verrouiller la zone, ce qui est un processus normal et sain le temps de la convalescence. Mais cette sensibilisation peut persister anormalement après : les compensations installées peuvent empêcher le système nerveux de retrouver sa posture, sa mobilité normale. C’est là qu’intervient l’ostéopathe, soit à la demande du kiné, soit parce que des douleurs s’installent (parfois à distance de la lésion), soit en préventif pour éviter leur apparition ou permettre de retrouver une posture neutre et libre.

Prise en charge globale

Enfin, il faut insister sur le fait que l’ostéopathie ne prend pas en charge que les troubles en lien avec le squelette et les os ! Son domaine d’action concerne tous les troubles fonctionnels, c’est à dire ceux qui sont causés (en tout ou partie) par des dyskinésies (des problèmes de mobilité des tissus du corps). Les soins ostéopathiques sont donc indiqués dans les troubles digestifs fonctionnels, certaines douleurs pelviennes fonctionnelles, certaines céphalées (voir onglets spécifiques). 

Cette prise en charge globale nécessite des techniques de traitement différentes et complémentaires. Certains ostéopathes ne font que des manipulations vertébrales (les craquements). D’autres n’en font jamais. C’est à mon sens dommage : il faut pouvoir s’adapter aux problèmes spécifiques de chaque patient (et à ses préférences). L’ostéopathie est une boîte à outils et l’ostéopathe doit savoir tous les utiliser : manipulations, techniques crâniennes, myofasciales, viscérales, tissulaires …

Seules les techniques internes sont proscrites par le décret de 2007 qui réglemente l’exercice de l’ostéopathie. Les manipulations cervicales qui peuvent être dangereuses pour les artères vertébrales sont soumises à un examen préalable et un diagnostic spécifique du médecin traitant avant leur réalisation.