Ouvert du Lundi au Vendredi de 8h30 à 20h et certains Samedis de 9h à 13h

Ostéopathie pour les nourrissons

Ostéopathie pédiatrique à La Rochelle

J’exerce l’ostéopathie auprès de bébés depuis près de 25 ans, après m’être formé à l’ostéopathie périnatale et pédiatrique. 

Indications incontournables chez les bébés

Il existe deux indications assez incontournables en ostéopathie chez les bébés. Il s’agit des troubles de positionnement de tête ou de la mâchoire, et des troubles fonctionnels abdominaux.

Troubles de positionnement de tête ou de la mâchoire

Troubles fonctionnels
abdominaux

La phase du 4-pattes

Le sommeil

Troubles de positionnement de tête chez l'enfant

Ces troubles se caractérisent par une tête toujours tournée du même côté, surtout quand il dort. Ils sont la plupart du temps dus à une hypomobilité. 

C’est pour cela que le calage seul n’est pas efficace car il diminue encore la mobilité potentielle de la tête et du cou. Ils sont potentiellement gênants car ils causent la très grande majorité des plagiocéphalies secondaires (les déformations de tête du nourrisson). Leur prise en charge repose sur la restauration de la mobilité de la tête et du cou et du confort positionnel par un ostéopathe formé et entraîné, et par un kinésithérapeute (recommandation de la HAS). 

Et sur l’implication des parents pour repositionner leur bébé, le porter, le stimuler, le mobiliser. Pris en charge de façon pluridisciplinaire et suffisamment tôt, les troubles de positionnement se normalisent la plupart du temps très bien et les plagiocéphalies (aplatissement du crâne du bébé) évoluent efficacement. Passés 4 mois, le crâne du nourrisson s’est déjà beaucoup ossifié et le résultat morphologique est beaucoup plus long à obtenir. 

Il ne faut donc pas perdre de temps, mais garder présent à l’esprit que la plagiocéphalie positionnelle secondaire n’est absolument pas grave et n’affecte en rien le développement de l’enfant.

Troubles de positionnement de la machoire chez l'enfant

Les troubles de positionnement de la mâchoire ou de la langue peuvent être problématiques, car il en résulte souvent une difficulté de succion qui peut altérer l’allaitement. Au moment où se mettent en place les réflexes qui vont conditionner l’oralité, il ne faut pas les laisser se développer. On pense en effet qu’il peuvent déboucher sur des troubles de l’oralité. Ils sont de plus souvent responsables d’une aérophagie qui peut créer des régurgitations voire des gênes digestives et impliqués dans certaines coliques du nourrisson. C’est souvent pour des troubles de tension musculaire des mâchoires que je suis appelé à intervenir auprès de nouveaux-nés à la maternité.

Coliques du nourrisson

Les troubles fonctionnels abdominaux sont souvent appelés « coliques du nourrisson ». Ils sont très fréquents avec une incidence de 20 à 25% dans les pays développés. Leur physiopathologie semble multifactorielle et associe une dysmotilité du colon (il ne se contracte pas normalement donc manque d’efficacité pour faire progresser le bol alimentaire qui fermente et forme des gaz), une mauvaise coordination des plexus myentériques et sous-muqueux (les formations nerveuses qui régulent l’activité du tube digestif) et du système nerveux végétatif.  On retrouve fréquemment une dysbiose (la colonisation du tube digestif par la flore intestinale est immature et certaines souches de bactéries déclenchent des cascades de réaction inflammatoires locales). En cas de coliques, l’ostéopathe va donc mobiliser très doucement les différentes parties du colon pour en normaliser la mobilité, diminuer les réflexes délétères du système nerveux digestif et diminuer la congestion. Il pourra également conseiller des probiotiques car trouver la bonne souche de supplémentation requiert une formation. Enfin, il vous aidera à trouver des moyens (positions, mouvements, échanges…) qui vous permettront de désamorcer les crises de pleurs et de ne pas vous sentir impuissants. Le fait de subir les crises en ayant l’impression de ne pas savoir soulager son bébé est en effet une cause de stress parental mentionné dans toutes les études récentes sur les coliques du nourrisson.

La phase du 4-pattes

La phase du 4-pattes et celle de la marche peuvent également requérir une aide ostéopathique. Le 4-pattes est un moment important car de nombreux réflexes psychomoteurs vont se mettre en place. La reptation est également importante sur le plan postural, car elle va permettre de gaîner et renforcer la lordose lombaire (la cambrure), ce qui jouera plus tard sur la posture. 

C’est aussi un moyen de coordonner les mouvements de la ceinture scapulaire (les épaules) et de la ceinture pelvienne (le bassin), ce qui est déterminant dans la marche et la course. Or certains enfants ont des contraintes mécaniques qui les empêchent de faire du 4-pattes ou bien les obligent à le faire de façon asymétrique ou très atypique. L’ostéopathe, en comprenant ce qui les empêche d’adopter naturellement le bon mouvement et en y remédiant peut leur permettre de retrouver une mobilité normale et donc d’acquérir ce stade de développement important.

Il ne faut surtout pas surstimuler son enfant pour qu’il marche le plus tôt possible, mais le laisser passer par le 4-pattes et l’y aider s’il n’y arrive pas. Pour la marche, l’ostéopathe pédiatrique peut être amené à intervenir en cas de difficulté d’acquisition, mais certains enfants ont besoin de temps pour se lancer et il ne faut pas s’inquiéter d’une acquisition qui vous semblerait retardée, seuls les médecins traitants et/ou pédiatres sont à même d’en juger. 

En revanche, une rotation permanente d’un pied ou d’une jambe, une asymétrie de la marche doivent nous faire rechercher une dysfonction que les soins ostéopathiques peuvent être à même de lever.